Elles coulèrent le long de mes joues,
Laissant derrière elles un soupçon de chagrin.
Elles laissèrent mes yeux pour aller mourir doucement...
D'où elles naquirent, nul ne le saura,
Qui l'a fait naître, non plus...
Seul mon cœur meurtri en connaît les mots,
Qui servent à les décrire.
Elles sont le résultat d'un amour manqué,
D'une douleur latente.
Elles sont ce qui déborde en moi.
Une vie à la dérive l'a fait naître,
Un destin qui renonce à me voir.
Elles t'appartiennent,
Elles ne sont pas mienne...
Même si de mes yeux elles coulent.
Elles sont venues pour me soulager,
Pour m'empêcher de succomber.
Secrètement, dans le silence,
Sans que personne ne s'en aperçoive.
Ces larmes, Je ne l'ai pas souhaitée,
Je ne l'ai pas désirée.
Mais elles sont là dans mes yeux,
Elles tombent et me mouillent de peines.
Elles transportent en elles toute une vie,
Un chagrin que je ne sais décrire.
Tu me manques,
Plus que je ne saurai jamais le dire.
Micheline D. alias Minouche 131